Lâcher prise, ce n’est pas se désengager. Car il ne s’agit ni de se soumettre ni de se résigner mais de se détacher de ce qui nous tourmente inutilement et nous empêche d’évoluer. Dans son ouvrage « Le pouvoir du moment », Eckart Tolle explique que parfois, le lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher.
Et effectivement, le lâcher prise a des effets immédiats. Durant la séance de massage, vous sentirez son action en termes de relaxation et de récupération. Le lâcher prise ouvre également la voie à des bénéfices à plus long terme : qualité du sommeil ; qualité de concentration ; faculté de récupération ; gestion du stress…
Comment cela fonctionne-t-il ? Durant le massage, le cerveau reçoit le flot des sensations physiques captées par le corps. Ces sensations, en premier lieu celles reçues par l’épiderme, sont traitées en priorité et prennent le dessus sur les autres occupations ou préoccupations. Ce mécanisme de saturation du cerveau par les sensations, un état proche de l’hypnose ou de la méditation, rend possible une complète déconnexion.
Cependant, le lâcher-prise n’est pas donné à tout le monde. Ou du moins, pas lors des tout premiers massages. Pour qui n’a jamais été massé, le lâcher-priser peut s’avérer une découverte progressive, une acceptation, un apprentissage, qui pourra nécessiter plusieurs massages. Il suppose également d’avoir confiance dans les gestes du masseur, afin que le cerveau s’autorise à abandonner sa vigilance. Chose rare lors du premier contact.
L’expérience montre qu’il suffit de 2 à 3 séances pour accéder à la capacité de lâcher-prise. Dans quelques cas, 4 à 5 massages, pas trop éloignés, sont nécessaires. Quelques rares personnes demeurent dans l’impossibilité d’accéder au lâcher-prise.
Une fois le lâcher-prise acquis, la séance de massage constitue une magnifique solution pour qui veut mettre entre parenthèses ses soucis, ses urgences, son stress. Cette mise au repos s’avère plus rapide à acquérir et plus puissante que le sommeil, car sans risque que le cerveau ne se mette à gamberger tout seul, voire à cauchemarder, tant il est monopolisé par les sensations reçues. Dès lors la séance peut se déployer en conjuguant les bénéfices associés au repos de l’esprit et ceux résultant du repos du corps. Avec, en prime un effet de renforcement mutuel totalement vertueux : le repos de l’esprit favorisant le relâchement du corps au service de la qualité du massage ; le repos du corps renforçant à son tour la capacité de lâcher-prise du cerveau.
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