En premier lieu, le massage libère et active les fonctions métaboliques du corps. Mieux oxygéné, drainé, irrigué, il est à même de se défendre, il est moins sujet à toutes formes d’intoxications et d’asphyxies.
Entre l’épiderme, les muscles et les organes internes s’organise l’entrelacs de systèmes métaboliques fondamentaux pour le corps humain : les systèmes lymphatique, sanguin, cérébrospinal et tissulaire. Faute d’activation, ces systèmes s’encrassent, deviennent fibreux, voire se nécrosent. Comme le sport ou les étirements, le massage est un puissant contributeur à l’activation du métabolisme associé à ces différents systèmes. Son action mécanique, voire électrique, contribue à libérer et réactiver les circulations, il déstresse les zones fibreuses, il détend les plis, nodules et tôles ondulées propices à l’accumulation et à la rétention. Il active les échanges métaboliques qui permettent, d’une part, l’élimination des déchets et, d’autre part, l’apport des nutriments, des éléments réparateurs et contributeurs aux défenses.
La contribution du massage au renforcement des fonctions métaboliques et du système immunitaire est probablement une des plus anciennes intentions de l’utilisation du massage dans les médecines orientales de longue tradition. Cette approche se retrouve, par exemple, clairement exprimée dans le massage ayurvédique et l’hygiène de vie qui lui est associée.