La connaissance des points d’acupression du corps humain prend son origine dans les massages orientaux traditionnels : les marmas de la médecine ayurvédique, les points du massage thaï ou les points d’acupuncture de la médecine traditionnelle chinoise. En occident, il faut attendre la fin du 19ème siècle et des travaux tels ceux du français Gëorgia Knap pour que la médecine naturelle s’approprie l’acupression. Depuis, la science de l’acupression a été transposée, à des degrés divers, dans toutes les pratiques de massage. Son art le plus poussé est certainement le shiatsu.
Les points d’acupression correspondent à des zones repérées et permanentes de l’anatomie humaine : il s’agit de points d’insertion musculaire, de concentration ou croisement des réseaux sanguin, lymphatique ou nerveux, ou de points situés sur les méridiens énergétiques. Dans certains cas, il peut s’agir de zones de faille musculaire qui offrent un accès pour le massage des organes internes. Les masseurs connaissent les points d’acupression associés à leur domaine de spécialisation. Ils les travaillent le plus souvent en pression du pouce (ou du pouce aidé par un ou plusieurs autres doigts).
Comme les points d’acupression sont des zones physiologiques complexes leur massage peut être tout autant préventif que curatif. Le massage préventif réitéré entretient les différents réseaux et systèmes concernés. Il évite que ceux-ci ne s’obstruent, se congestionnent ou se nouent. Il envoie au corps un message positif lui rappelant combien le bon fonctionnement de ces systèmes est essentiel pour lui. Le massage curatif insiste sur les points d’acupression qui sont associés aux difficultés rencontrées par la personne. L’intension du masseur est alors de détendre, libérer, décongestionner, de sorte à rétablir une fonction physiologique perturbée.
Lorsqu’ils sont sains, les points d’acupression ne sont pas nécessairement sensibles. D’autres, tels les points d’acupuncture, associés aux méridiens énergétiques ne sont pas associés à des messagers de la douleur et ne s’expriment pas de la sorte.