Fondé sur les principes du tao – l’équilibre universel –, le do-in est une technique d’automassage qui repose sur la stimulation des grandes fonctions du corps (respiration, circulation, digestion) par le biais des points d’acupuncture de la médecine traditionnelle chinoise. Il vise ainsi à rééquilibrer l’énergie du corps.
Cette technique s’adresse à tous, des plus jeunes aux plus anciens, à ceux qui somnolent comme aux hyperactifs, pour réguler leur potentiel énergétique.
Le mieux est de le pratiquer à jeun, au saut du lit, pour se préparer à la journée qui commence ; c’est la tradition japonaise du rituel familial. Mais il est également possible de le pratiquer à tout moment de la journée.
Le do-in demande d’être à la fois détendu (comme quand on se fait masser) et actif (comme le masseur). C’est ce qui s’appelle la relaxation active.
La respiration est un élément fondamental de la pratique. Elle se fait par le nez, ce qui permet de freiner le souffle et de favoriser l’apaisement général.
Le do-in se pratique en position de seiza, ou position du diamant, à genoux, assis sur ses talons, les deux gros orteils en contact. C’est la posture idéale car elle fait pression, pendant le massage du haut du corps, sur les méridiens qui passent dans les jambes. Ce n’est pas une position habituelle pour nous, Occidentaux. Ainsi, dès qu’une sensation d’inconfort apparaît, il faut soulager ces zones avec des coussins ou carrément changer de position : quand la posture devient inconfortable, la respiration devient irrégulière et saccadée, des tensions parasites de défense apparaissent et nuisent à la détente.
Une fois bien installé, le premier geste consiste à rassembler son énergie en se frottant les mains au-dessus de la tête. Quand une sensation de chaleur apparaît, les mains descendent devant le corps et se relient devant le centre d’énergie vitale, le hara. Trois longues respirations accompagnent alors ce rassemblement.
Différents gestes seront utilisés pour équilibrer l’énergie de l’ensemble du corps : frottements avec la paume de la main, tapotements avec le poing fermé, pressions du bout des doigts, manœuvres d’étirement et d’assouplissement, adaptés à la partie du corps concerné.